« Son album peut être considéré, au sein de la tradition russe, comme la vision la plus neuve de l’œuvre pianistique de Scriabine [….] Le fait que la pianiste ait su développer son style personnel est d’une valeur particulière, et une qualité que l’on trouve si rarement chez nos artistes contemporains. Son style est inséparable d’une maîtrise magistrale du rubato, et d’un jeu subtil sur les couleurs des dynamiques. La pianiste construit de façon cohérente et continue sa ligne de pensée musicale dans les grandes formes. Les Quatrième et Neuvième Sonates laissent une impression particulièrement convaincante et font partie sans aucun doute possible des grandes réussites artistiques de l’interprète. Elle confère une profondeur et une richesse inhabituelles aux préludes op. 11, trop souvent traités à la légère et simplifiés. »